Après les superbes Post et Homogenic, Bjork revient en 2001 avec Vespertine. Le titre est tiré des vêpres, les cérémonies religieuses chrétiennes célébrées en début de soirée, donnant un aprioris nocturne à l’album.
Sa cover noire et blanche laisse paraître un cygne en premier plan cachant l’artiste pleine de sensualité allongée, a l'air quelque peu désemparée.
On nous laisse place à un univers plus orchestral mais cependant mêlé à des sons électroniques représentant comme le processus de la pensée, des connexions qui traversent le monde cérébrale. L’album nous plonge dans une saison hivernale avec des sonorités laissant penser à des carillons résonnants dans Frosti. L’utilisation de harpe, clavecin nous transportent dans un monde onirique et introverti.
Avec une voix fragile et parfois tremblante, Bjork se livre à plus d'intimité ce qui donne des morceaux sensibles tels que Pagan Poetry qui paraît comme un cri d’amour. Ce qui contraste avec des morceaux qui eux paraissent chuchotés dans Cocoon ou An Echo a Stain. On sent globalement une Bjork plus mature, qui comme à son habitude crée des boîtes sonores qui lui sont propre mais devenant de plus en plus touchantes.
C'est le dauphin?